Consommer un pois sec par jour diminue le taux de cholestérol

Diabète et maladies du cœur

Il est vrai que les pois secs contiennent des éléments pouvant diminuer le cholestérol sanguin. Malheureusement, il faudra revoir la méthode puisque pour être efficaces, les légumineuses (dont les pois secs) doivent être consommées cuites et plus d’une à la fois.

1er élément clé : les fibres solubles

Les fibres alimentaires, surtout les fibres solubles, se lient au cholestérol dans l’intestin et empêchent son absorption. Bonne nouvelle, une tasse (250 mL) de pois secs cuits comble environ 75% des besoins quotidiens en fibres. Par contre, pour bien se lier au cholestérol, les fibres doivent être attendries par la cuisson, sinon elles restent prisonnières de l’écorce du pois.

On retrouve aussi des fibres solubles dans les fruits riches en pectine (pommes, fraises, agrumes), les épinards, le son, l’avoine et l’orge ainsi que dans les légumineuses.

2ème élément clé : les phytoestrogènes

Les phytoestrogènes auraient une efficacité probable à diminuer le taux de cholestérol sanguin par des mécanismes qui sont encore inconnus à ce jour. Bien que les pois secs en contiennent de bonnes quantités, toutes les études existantes portent sur les phytoestrogènes dans le soja et les graines de lin.

Tout comme pour les fibres, la disponibilité des phytoestrogènes dépend de la cuisson du pois sec et de la quantité que l’on consomme.

Ces composés se retrouvent aussi dans les autres légumineuses et noix, la fève de soja, l’huile d’olive, les canneberges ainsi que dans le thé vert et noir et les graines de lin.


Plus de légumineuses

N’hésitez pas à inclure les légumineuses cuites (les pois secs cuits, par exemple) à votre alimentation pour une multitude de raisons :

  • Elles sont faibles en matières grasses ;
  • Elles sont une source de protéines ;
  • Elles regorgent de minéraux (dont le fer) et de vitamines du groupe B ;
  • Elles fournissent des fibres alimentaires et des phytoestrogènes ;
  • Elles s’incorporent facilement à vos soupes et plats mijotés.

Références

  • Anderson JW, Johnstone BM, Cook-Newell ME. Meta-analysis of the effects of soy protein intake on serum lipids. N Engl J Med. 1995 Aug 3;333(5):276-82.
  • Jellin JM, Gregory P, Batz F, Hitchens K, et al. Natural Medicines Comprehensive Database. Therapeutic Research. Stockton, CA. Soya et Flaxseed.
  • The Natural Pharmacist. Herbs & Supplements. Natural Health Encyclopedia. Soy + Lignans. Natural Products Encyclopedia
  • Marlett JA, McBurney MI, Slavin JL; American Dietetic Association.Position of the American Dietetic Association: health implications of dietary fiber. J Am Diet Assoc. 2002 Jul;102(7):993-1000.
  • Glore SR, Van Treek D,Knehans AW et coll. Soluble fiber : a litterature review. J Am Diet Assoc 94:425, 1994.
  • Desaulniers M, Dubost M, Table de composition des aliments, volume 2, Département de nutrition , Université de Montréal, p.13-6, 2003

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