Grossesse : bien choisir son poisson

Enceintes ou allaitant

Les poissons ont beaucoup à offrir au fœtus : les acides gras qu’ils contiennent jouent un rôle important dans le développement du cerveau et de la vision du bébé. Malagré tous les bienfaits associés à la consommation de poisson, la femme enceinte doit choisir avec précaution celui qu’elle mettra dans son assiette…

Un trésor de la mer pour l’enfant à naître

Le poisson et les fruits de mer offrent plusieurs éléments nutritifs bénéfiques au cours de la grossesse : des protéines de haute qualité, des acides gras essentiels et du fer. Le type d’acides gras qu’ils contiennent favorise le bon développement neurologique et visuel du fœtus. Le poisson devrait donc se retrouver régulièrement au menu de la femme enceinte.

Mercure à la hausse

Toutefois, presque tous les poissons et les fruits de mer contiennent des traces de mercure. La consommation fréquente de poissons riches en mercure entraîne, à long terme, une accumulation de ce contaminant dans le sang. Et bien qu’il soit rejeté naturellement par l’organisme, son élimination peut prendre plus d’un an!

Des concentrations élevées de mercure au moment de la grossesse peuvent endommager le cerveau du fœtus et entraîner des problèmes neurologiques graves.

Les risques associés au mercure dépendent de la quantité de poisson et de fruits de mer consommés et des quantités de mercure retrouvées dans les différentes espèces de poissons de votre alimentation.


Profitez des bienfaits du poisson sans souci

Quelques conseils pour bénéficier des bienfaits du poisson tout en évitant les dangers associés au mercure :

  • Limitez votre consommation de poissons contenant de fortes concentrations de mercure à 150 g par mois (2 repas): requin, thon frais ou congelé, espadon, maskinongé, brochet, achigan et doré de mer.
  • Mangez chaque semaine au moins 2 repas (et pas plus de 360 g) de poissons cuits à faibles concentrations de mercure : thon pâle en conserve, plie (sole), saumon, truite, hareng, maquereau, aiglefin, omble, anchois, merlu, éperlan et goberge.
  • Préférez le thon pâle en conserve provenant du « thon à nageoires jaunes », du « thon mignon » ou du « listao ». Ne consommez pas plus de 300 g de thon blanc en conserve par semaine.
  • Vérifiez, à l’aide du Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce ou des autorités compétentes de votre province, la quantité et les variétés de poissons de pêche sportive que vous pouvez consommer sans risque.
  • Évitez de consommer la peau et le gras qui recouvre l’abdomen des poissons, puisque c’est à cet endroit que se concentre une partie des contaminants.

Références

  • Santé Canada. Consigne de consommation à l’égard du mercure présent dans le poisson : Choisir en toute connaissance de cause. [En ligne]. https://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/chem-chim/environ/mercur/cons-adv-etud-fra.php. (Page consultée le 10 juillet 2012).
  • Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce. [En ligne]. https://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/guide/. (Page consultée le 10 juillet 2012).
  • US Department of Health and Human Services. US Environmental Protection Agency. What you need to know about mercury in fish and shellfish. [En ligne] http://www.fda.gov/food/foodsafety/product-specificinformation/seafood/foodbornepathogenscontaminants/methylmercury/ucm115662.htm (Page consultée le 10 juillet 2012).
  • Santé Canada. Communiqué de presse. Santé Canada avise certains groupes de limiter leur consommation de thon blanc en conserve. (En ligne) https://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/advisories-avis/_2007/2007_14_f.html. (Page consultée le 26 mars 2008).
  • Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l’intention des professionnels de la santé : Poisson et acides gras oméga-3. 2009. [En ligne] https://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/pubs/omega3-fra.pdf. (Page consultée le 10 juillet 2012).

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